Aller au contenu principal
département de la loire (42)

Usine Akers, Unieux

 

 

Hélène Reinhard a commencé à exercer ses fonctions d’architecte-conseil de l’état en janvier 2018 dans le département de la Loire, auprès de la DDT42. Elle assure une mission de conseil et d’expertise sur les stratégies et les projets d’aménagement du territoire : projets de renouvellement urbain, programme Action Coeur de ville, réseau paysager de la région Auvergne-Rhône-Alpes, projets de logements sociaux, etc. Hélène est également à l’initiative d’une démarche «workshop rural» avec l’école d’architecture de Saint-Etienne.

Image
Légende

Rochetaillée

 

 

ENJEUX MAJEURS DU TERRITOIRE

 

• Habitat : assurer la vitalité des centres-bourgs, le « réamour » du bâti ancien, la lutte contre l’étalement urbain, la qualité architecturale et urbaine des constructions neuves


• Activité et commerce : vitaliser le commerce en centre-bourg, promouvoir des circuits courts déjà bien en place, d’autre part permettre l’implantation de zones d’activités raisonnées et mutualisant des services et équipements


• Agriculture : promouvoir une agriculture raisonnée passant par une juste répartition des territoires agricoles et urbanisés

Image
Légende

Rive-de-Gier

 

 

LE DEPARTEMENT DE LA LOIRE, UN BASSIN INDUSTRIEL EN RECONVERSION

 

Le bassin industriel et minier stéphanois a entamé sa reconversion voilà plusieurs années autour des projets pilotes comme la renaissance de Saint-Etienne avec le design comme marque de fabrique, Saint-Chamond et la mutation de la friche Giat en Novaciéries, le projet du site Pasteur à l’Horme, etc.

 

Ces sites qui portent la mémoire d’un passé industriel glorieux font déjà l’objet d’une reconnaissance patrimoniale. Mais ces sites somptueux doivent-ils nécessairement être reconvertis en logements, en commerces ou en lieu culturels uniquement ? Existe-t-il une possibilité de faire de ces lieux l’endroit d’une relocalisation de l’industrie et du tertiaire ?

 

Ces friches sont les indices d’une époque qui accordait un certain soin à l’esthétique de ses usines, entrepôts et immeubles tertiaires. Une fierté de l’activité, dont le bâti est le signe, parait s’être éteinte. Mais ces friches existent toujours, et portent non seulement la fierté de leurs bâtisseurs mais aussi l’histoire d’un terrain de vie. Faut-il nécessairement en faire le décor d’activités qu’elles n’ont pas eu vocation à abriter, ou bien peuvent-elles pallier le trop grand manque d’intérêt que l’on porte aujourd’hui à la réalisation de bâtiments dédiés au travail ?

 

Or, il est temps de se réapproprier l'idée de "nos industries", de valoriser le "made in France", les circuits courts, de lutter contre les échecs et violences d'une certaine mondialisation. Sans en faire le siège du repli sur soi, il est temps de donner du sens à une production locale, d'en faire - au même titre que les équipements de loisir, de consommation et de culture - un objet de fierté.

 

 

Image
Légende

Laminoir, Couzon