Architecte et urbaniste engagée, Hélène fonde en 2008 l’agence SOL Architecture & Urbanisme, convaincue que l’espace peut être un levier de transformation sociale, d’émancipation collective et de réparation des injustices spatiales. Elle y développe une approche sensible, féministe et profondément politique du projet, ancrée dans les territoires populaires et portée par les habitant·es.

Élue présidente des Architectes-conseils de l’État en 2021, elle défend une architecture fondée sur l’inclusion, la justice spatiale et l’égalité, tout en militant pour la démocratisation de l’aménagement urbain. Architecte-conseil auprès de l’État depuis 2017, elle contribue à des politiques publiques innovantes en matière de logement, de transition écologique et de revitalisation territoriale.

Membre active de Barcelona en Comú, mouvement citoyen qui a dirigé Barcelone entre 2015 et 2023, Hélène coordonne sa commission internationale, favorisant la coopération entre villes du monde autour des communs urbains, du droit à la ville et des alternatives démocratiques.

Elle est également membre du groupe “Architecture for All” de l’Union Internationale des Architectes (UIA), où elle promeut une architecture inclusive, accessible et résolument tournée vers les plus vulnérables.

Avec plus de 20 ans d’expérience en France et à l’international, elle a travaillé en Amérique latine, en Méditerranée et en France sur des projets d’habitat pour les populations marginalisées, de résilience territoriale et de participation citoyenne. Elle a reçu plusieurs distinctions, dont le Friendly & Inclusive Design Award de l’UIA en 2023, et a participé à des événements majeurs tels que la Biennale internationale d’architecture de Venise en 2016. 

Venue de Grenoble, Anne s’engage pour la réhabilitation et l’impact social de l’architecture. Experte des ateliers participatifs et de projets en milieu occupé, elle a piloté des chantiers majeurs comme le Chêne Pointu (1 429 logements) ou la cité Musset à La Courneuve (118 logements).

Architecte et urbaniste diplômé de l’École d’architecture Paris-Est, Anys Merhoum développe une approche hybride entre projet urbain, art, médiation et narration. Son parcours s’articule autour de trois axes : la transformation des territoires, la concertation habitante, et la production artistique engagée.

Il intervient aujourd’hui au sein de l’agence SOL comme chargé de prospection, en pilotant la recherche de nouveaux projets, le montage des candidatures et la mise en récit des valeurs de l’agence. Son expérience transversale en maîtrise d’œuvre urbaine, en suivi de chantier et en concertation, lui permet de créer des passerelles entre les institutions et les usages.

Auteur et réalisateur, il donne à voir autrement les territoires, les mémoires populaires et les formes d’émancipation. Il a notamment cofondé les Ateliers d’Alger, et réalisé le documentaire "Toujours tout droit", qui met en lumière les témoignages de femmes sur leur rapport à l'espace public à Alger.

Pré-doctorante au sein du groupe de recherches Territoires de l’ensadlab, le laboratoire de l’école des Arts décoratifs – PSL, Inès Bel Mokhtar est aujourd'hui chargée de recherches chez SOL architecture et urbanisme. Sa thèse à la croisée du biorégionalisme et de la redirection écologique s'interroge sur le potentiel émancipateur de ce nouveau rapport territorial face aux oppressions systémiques des quartiers populaires de Saint-Denis (93). 

Inès est également co-fondatrice avec Juliette Clapson et Alexandra Lenartowicz du studio de dé-design terres à Terre travaillant en immersion pour la reconfiguration écologique des territoires. Elle a étudié les arts plastiques à l'Université Paris 8 à Saint-Denis puis s'est formée à l'école Duperré en tant que styliste, avant d'intégrer l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en design textile couleurs et matières dont elle est diplômée en juin 2022. Au cours de sa quatrième année dans cette école, elle a soutenu un mémoire de recherche intitulé Les Mélancoliques du futur, sous la direction de Stéphane Degoutin, artiste et chercheur.

Issue d’une formation artistique et nourrie par un parcours dans le réseau socio-éducatif et associatif genevois, Hélène a toujours placé le lien, la créativité et le savoir-vivre ensemble au cœur de son travail. À Barcelone, elle rencontre Hélène Reinhard, porteuse d’une architecture centrée sur l’humain. Depuis, Hélène accompagne l’équipe de SOL dans la gestion administrative, RH et comptable, dans un environnement qui résonne pleinement avec ses valeurs.

D’origine anglo-réunionnaise, Tania Brimson a tracé un parcours singulier entre journalisme culturel, traduction littéraire et engagement social. Ancienne cheffe de la rubrique Arts & Expositions de Time Out Paris, traductrice pour Christie’s et de nombreux éditeurs indépendants, elle développe depuis près de vingt ans une expertise fine de l’écriture, des récits et de la médiation culturelle.

 

Formée aux constellations familiales et engagée dans l’accompagnement humain – notamment par l’enseignement du français à des personnes réfugiées à Paris et par des actions d’accueil de migrants à Barcelone –, Tania déploie une approche attentive et relationnelle de l’espace vécu, centrée sur le bien-être, les vulnérabilités et les dynamiques collectives.
 

Au sein de SOL, elle occupe aujourd’hui un rôle transversal : attachée culturelle et responsable de la communication, elle met ses compétences éditoriales au service d’un urbanisme participatif, inclusif et fondé sur le soin. Elle contribue à créer des passerelles entre les récits des habitant·es, les enjeux sociaux et les projets de l’agence, en veillant à ancrer chaque démarche dans l’écoute et la compréhension des usages.

Originaire de Dakar, Fatoumata s’engage à répondre aux besoins des habitants en tenant compte des contextes culturels et climatiques locaux. Son mémoire de fin d’étude portait sur l’architecture bioclimatique, son impact social et la manière dont elle est perçue par ceux qui la vivent. Cette réflexion nourrit sa vision et fait du dialogue avec les habitants, un moteur essentiel de son travail. 

Communicante et sociologue, Émilie Marie Rivas a plus de vingt ans d’expérience dans le secteur tertiaire et plus de dix ans consacrés à la conception et à la mise en œuvre de politiques de l’enfance au sein d’une ONG internationale. Elle occupe actuellement le poste de responsable du modèle Barnahus chez Save the Children Espagne, où elle pilote la diffusion et l’adaptation du modèle nordique de prise en charge intégrée des enfants victimes de violences sexuelles.

Forte de ses compétences en analyse stratégique, en communication, en négociation et en travail en réseau, Émilie dispose d’une expertise reconnue dans le domaine des droits de l’enfant et de la coopération interinstitutionnelle entre acteurs publics, associatifs, universitaires et politiques, en Espagne comme à l’échelle européenne.

Son engagement pour la promotion du modèle Barnahus en Espagne a contribué à son inscription dans les politiques publiques les plus innovantes du pays, grâce à un travail approfondi de recherche, de plaidoyer politique et de coordination multi-sectorielle.

Depuis 2022, elle est également experte indépendante auprès du Conseil de l’Europe, pour lequel elle réalise chaque année des études, des rapports et des formations sur la prévention des violences sexuelles faites aux enfants et sur la mise en œuvre stratégique du modèle Barnahus. Elle est par ailleurs membre du mécanisme catalan de prévention de la torture du Síndic de Greuges, chargé de veiller au respect des droits des enfants et adolescents privés de liberté.

Autrice de plusieurs articles publiés dans la presse et des revues spécialisées, Émilie intervient régulièrement comme formatrice auprès de l’École de la magistrature d’Espagne et du Réseau judiciaire européen (RJE).

Professionnelle engagée, elle œuvre pour la défense des droits de l’enfant et la promotion de politiques publiques innovantes qui protègent et favorisent le bien-être des plus jeunes citoyens.

Originaire de la banlieue parisienne, je suis française et sénégalaise. Je viens d’une famille nombreuse décomposée puis recomposée, mes parents étaient migrants, et j’ai migré moi même par la suite. Dans des conditions différentes et bien plus confortables, dans différents postes expatriés pour de grandes et de plus petites ONG et associations, à Madagascar, en Côte d’Ivoire puis au Sénégal.

Cette double culture, être une femme, être cisgenre me place à la fois à l’endroit de l’oppression et  à celui des privilèges… J’ai consacré cinq années à l’étude du droit, croyant que la justice était principalement instaurée par le biais des institutions. Pendant 14 ans, j’ai travaillé dans le domaine de la solidarité internationale, cherchant à incarner l’idéal de justice à travers des projets visant à accroître l’égalité et l’équité dans les rapports.

Aujourd’hui, en tant que co-gérante de FIC’Elles, je soutiens les réflexions et les changements envisagés par les acteurs du secteur social, associatif et humanitaire. Mon objectif est d’améliorer l’efficacité de leurs projets et de contribuer à leur vision globale.

Je suis née en Algérie et j’ai connu l’exil et de multiples déracinements. Partout et nulle part chez moi, je  rêve d’ ignorer les frontières physiques et symboliques. En attendant, je les traverse dès que je peux, tentant de montrer en le faisant combien elles sont arbitraires, dépourvues de sens.
 

Je traverse des mondes qui se parlent peu et tente de relier des gens très différents avec des bouts de ficelles.

Titulaire d’un master en socio-anthropologie, et d’un master en coopération et solidarité Internationale, j’ai œuvré pendant une dizaine d’années dans des associations et ONG dans le développement et dans la promotion et protection des droits humains.
 

En co-créant FIC’Elles, j’ai décidé de mettre au service  des organisations de solidarité locale et internationale mon expertise. Je souhaite ainsi m’engager et contribuer au changement de paradigme que  connaît le monde du travail, tant dans les modes  de gouvernance que de management, pour  appuyer les  équipes vers des fonctionnements inclusifs, éthiques et performants.

Photographe puis photographe d’architectures, de villes, de paysages et de patrimoine, je travaille aujourd’hui principalement auprès d'architectes et de commanditaires publiques. Ces dernières années, j’ai beaucoup exploré le champ de l’urbanisme et de la transformation.

La photographie me semble la parfaite excuse pour s’attarder sur les choses, aussi diverses soient-elles, et leur porter regard et donc discours.